May Manifacier s’impose en 2025 comme une figure montante incontournable de l’endurance équine en France. Grâce à ses exploits récents, notamment ses victoires remarquables à Florac et Compiègne, elle incarne l’esprit combatif et la passion qui animent les cavaliers d’endurance. En selle sur des chevaux d’exception tels que Djoba de Palmas et Féroé Voinik, elle trace un chemin loyal vers les sommets, s’inscrivant dans la lignée des plus grands champions français. Son ascension témoigne d’un mélange subtil de persévérance, technique et complicité avec ses montures, où chaque foulée compte. Ces succès lui ouvrent désormais les portes de l’équipe de France pour les championnats mondiaux d’endurance en Arabie saoudite, une consécration qui souligne son talent et son engagement.
Une carrière d’endurance façonnée par la passion et le travail rigoureux
Depuis son plus jeune âge, May Manifacier est profondément liée au monde équestre. Originaire du Gard, elle a débuté sa pratique à seulement quatre ans dans le centre équestre de Magali à Rousson. Là, s’est forgée sa passion, nourrie d’entraînements quotidiens qui peuvent s’étendre à six heures par jour. Cette discipline rigoureuse explique en partie sa progression fulgurante dans la compétition d’endurance où l’endurance physique et mentale est cruciale. Sa formation mêlant classes classiques et endurance lui a permis d’acquérir une polyvalence rare et une excellente compréhension du cheval.
En s’appuyant sur l’expérience de grands noms comme Philippe Tomas et Jean-Philippe Francès, May a intégré des méthodes d’entraînement modernes et exigeantes. Ces apprentissages lui ont donné l’assurance nécessaire pour voler de ses propres ailes, mais également pour comprendre en profondeur les besoins spécifiques de ses chevaux. Cette synergie entre cavalière et monture révèle l’importance capitale d’adapter les efforts à la forme et au caractère de chaque cheval, qu’il s’agisse de Djoba de Palmas, robuste et à l’aise dans les terrains accidentés, ou de Féroé Voinik, plus sensible et rapide sur terrain plat.
Dans le monde de l’endurance, une spécialité souvent méconnue du grand public, la réussite passe par un mélange de science, d’instinct et d’expérience. La gestion du rythme, des allures, mais aussi la préparation à la récupération sont des connaissances que May maîtrise parfaitement, s’appuyant sur une rigueur d’analyse minutieuse notamment sur les dossiers de ses chevaux pour que chaque compétition soit un succès.
Ces qualités sont également visibles dans son équipement, où la sélection d’une bombe d’équitation de qualité, parfois au sein des marques telles que GPA ou KASK, est primordiale. La protection et le confort du cavalier sont autant pris en compte que ceux du cheval, avec un choix souvent orienté vers des équipements alliant sécurité et design, comme ceux proposés par Hermès Sellier ou Devoucoux. Ces partenariats entre cavalier et fabriquant de matériel haut de gamme illustrent à quel point le matériel fait partie intégrante des performances sportives.

Les performances remarquables aux courses de Florac et Compiègne, des exploits d’endurance extrême
Florac et Compiègne représentent des étapes majeures du circuit d’endurance, des rendez-vous historiques où seuls les meilleurs peuvent prétendre aux premières places. La victoire de May Manifacier lors de la CEI 3* de Florac, sur une distance de 160 kilomètres, témoigne de son talent exceptionnel. Là-bas, avec Djoba de Palmas, elle a dominé une épreuve exigeante où l’allure moyenne avoisinant 16,5 km/h demande une préparation physique et mentale hors norme.
Florac, avec ses chemins sinueux et ses dénivelés importants, offre un véritable défi aux chevaux et cavaliers. Djoba de Palmas, un pur-sang arabe de 10 ans, s’est avéré incroyablement résistant et volontaire, incarnant à merveille l’esprit de ce sport. Selon May, ce cheval se démarque nettement grâce à son envie exceptionnelle de gagner, une qualité clé que tous les chevaux n’ont pas. Cette combativité et la parfaite complicité entre eux ont permis de réaliser une progression constante jusqu’à la victoire finale.
Quelques semaines plus tard, la course de Compiègne a de nouveau mis May à l’épreuve, cette fois en selle sur Féroé Voinik. Contrairement à Djoba, Féroé montre une préférence pour des terrains moins accidentés, et sa vitesse sur le plat est remarquable. La course s’est déroulée dans un contexte très relevé, avec plus de cinquante concurrents aux chevaux tous très préparés.
Elle a su tirer parti de la stratégie de course et de son attachement à son cheval pour conserver une place dans le top cinq tout au long des 160 km, remportant la course avec brio. Cette double victoire illustre combien la réussite en endurance ne réside pas uniquement dans la puissance, mais dans la gestion de la course, la qualité de la préparation, et la relation avec le cheval. Ce type d’exploit, associé à la préparation mentale nécessaire pour gérer des situations imprévues, la distingue nettement dans le paysage équestre français.
Des chevaux d’exception : Djoba de Palmas et Féroé Voinik, alliés indispensables du succès
Le cheval est au cœur de la performance en endurance. May l’a bien compris, et elle sélectionne avec soin ses montures, privilégiant la génétique, le caractère et la complémentarité avec elle-même. Djoba de Palmas, cheval à l’âme de guerrier, s’est imposé comme un partenaire clé. Ce pur-sang arabe hongre de dix ans appartenant à Anne Durand, est monté par May depuis cinq ans. Cette longue collaboration a permis une connaissance approfondie qui fait ressortir les compétences spécifiques du cheval, surtout sur des terrains difficiles.
Leur alchimie est visible non seulement dans la performance mais aussi dans les moments de récupération, où Djoba révèle son courage et sa détermination. May évoque toujours cette envie qui fait la différence, cette flamme particulière présente chez certains chevaux et pas chez d’autres. Cette notion d’« envie » dépasse la simple endurance physique, impliquant aussi l’état d’esprit face à la compétition.
Féroé Voinik, plus jeune mais tout aussi prometteur, est une autre force de la nature. Sa vitesse et son aisance en terrain plan s’accordent parfaitement avec les profils de courses plus rapides. May souligne la transformation progressive de Féroé, qui était initialement un cheval réservé et calme, mais qui au fil de l’entraînement s’est révélé courageux et déterminé, gagnant en caractère et en combativité.
Ce duo de chevaux représente deux facettes complémentaires de la discipline : endurance longue sur terrains variés pour Djoba et vitesse adaptée aux parcours plus rapides pour Féroé. May illustre cette complémentarité comme un secret essentiel de son succès. Dans ce cadre, la sélection d’équipements adaptés pour chaque cheval, tels que les selles Antarès Sellier ou CWD Sellier, est un élément capital afin d’optimiser confort et performance durant ces longues épreuves.
Les perspectives 2025-2026 : cap sur l’équipe de France et les Mondiaux en Arabie saoudite
Les exploits de May Manifacier en 2025 ne sont pas de simples réussites ponctuelles, ils s’inscrivent dans un projet de carrière ambitieux. Désormais sélectionnée dans la short list de l’équipe de France, elle est aux portes de l’élite mondiale de l’endurance. Seules cinq cavalières seront retenues pour représenter la France aux championnats du monde organisés en Arabie saoudite en 2026, une compétition où la technicité, la gestion de l’effort et la stratégie de course sont poussées à leur paroxysme.
Cette perspective ouvre de nouveaux défis. May devra continuer à peaufiner sa préparation, optimiser les compétences de ses chevaux, et vivre chaque entraînement comme une occasion d’affiner sa tactique. Pour elle, l’enjeu dépasse la simple compétition : il s’agit d’incarner les valeurs françaises dans une discipline où la tradition est forte, au sein de structures reconnues comme le Haras de la Cense, réputé pour ses choix d’élevage minutieux.
L’innovation dans les équipements destinés aux cavaliers et chevaux joue aussi un rôle majeur dans la préparation, avec un intérêt prononcé pour les technologies de pointe offertes par des marques comme Butet, Le Sabot Français ou encore Hermès Sellier. Tout est mis en œuvre pour offrir aux athlètes les conditions optimales, qu’il s’agisse de bombes d’équitation résistantes et confortables ou de selles ergonomiques qui préservent la santé du cheval sur les longues distances.
Le futur s’annonce riche d’opportunités, et May Manifacier illustre parfaitement cette nouvelle génération de cavaliers, alliant savoir-faire traditionnel et innovations modernes. Son parcours est déjà source d’inspiration pour toutes les cavalières, petites et grandes, qui rêvent de suivre ses traces. La tension monte, tandis que la jeune femme affine son style et nourrit l’ambition de se hisser parmi les plus grands noms, comme l’a jadis fait Penelope Leprevost dans le monde du saut d’obstacles.

















